Le Premier Ministre, Albert Ouédraogo a reçu ce 10 mai 2022 en audience, une délégation du Fonds Monétaire International conduite par Monsieur Calixte AHOKPOSSI. Cette délégation est venue échanger avec le chef du Gouvernement burkinabè sur l’état de l’économie du pays, mais aussi discuter des priorités des autorités de la transition.

L’agenda du Premier Ministre, Son Excellence Albert Ouédraogo a été particulièrement chargé en cette matinée du 10 mai. Dès les premières heures de la journée, c’est une délégation de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso qui était en audience chez le chef du gouvernement. Après eux, le Premier ministre a présidé les travaux de la première session du comité de pilotage du cadre de concertation et d’orientation pour le dialogue État/secteur privé (CODESP). Dans la foulée, une délégation du Fonds Monétaire International (FMI) fait son entrée dans la salle d’audience, aux environs de midi et est reçue à son tour par le Premier ministre.

A l’issue des échanges, le chef de la délégation, Monsieur, Calixte AHOKPOSSI indique qu’ils sont venus échanger avec le chef du Gouvernement, sur les priorités du pays et éventuellement du soutien de son institution.

« Nous sommes venus rencontrer les autorités du Burkina Faso pour faire le point sur l’état de l’économie puis discuter des priorités du gouvernement et voir dans quelle mesure le Fonds monétaire peut apporter son soutien au gouvernement. Nous comptons mettre en place aussi un cadre économique pour permettre au pays d’adresser ses besoins les plus urgents. Les discussions avec le Premier ministre ont été très cordiales et positives », a soutenu Calixte AHOKPOSSI.

Le FMI ne perd pas de vue que le Burkina Faso vit un moment très difficile de son histoire avec les multiples crises qu’il connaît. L’institution compte apporter son soutien aux autorités, afin de soulager la population. « Le Burkina traverse plusieurs crises : la crise sécuritaire, la crise du COVID-19 et la flambée des prix des produits qui a été aggravée par la guerre en Ukraine. Donc tout cela met beaucoup de pression sur les finances publiques.

Par le passé, nous avons apporté notre assistance technique, nous avons aussi apporté des soutiens financiers. L’assistance technique, c’est un travail continu. Le dernier programme du Burkina a expiré en 2020. Dans ce cadre, il y a des discussions en cours pour identifier les besoins du pays et voir dans quelle mesure on peut apporter un soutien. », a reconnu le chef de la délégation monsieur Calixte AHOKPOSSI.

De son avis, le bilan du dernier programme a été globalement positif. Pour eux, les défis de l’heure pour les autorités gouvernementales consistent à identifier les secteurs prioritaires pour les futures interventions du FMI. « Les défis sont énormes. Je pense que le défi c’est de dire d’abord quelles sont les problèmes les plus pressants, quelles sont les priorités du gouvernement. Par exemple si on vient dans un cadre comme celui-ci aujourd’hui, vous savez que la flambée des prix est un problème prioritaire. Il faut orienter les ressources vers les secteurs sociaux pour accompagner ceux qui sont vraiment dans le besoin pour atténuer l’impact de cette crise. C’est comme cela que nous procédons en regardant les priorités du moment et aussi les priorités en moyen terme », a conclu M. AHOKPOSSI.


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