LE MINISTRE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES, ABDOULAYE TALL, A RENDU UNE VISITE A LA CIMENTERIE « CIMAF BOBO-DIOULASSO » LE VENDREDI 26 AOUT 2022.

Des bureaux de l’administration aux services de laboratoire en passant par le bâtiment de broyeur, le Ministre du développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des Petites et moyennes entreprises Abdoulaye Tall a contemplé le réseau de fonctionnement de cette usine de cimenterie qui a démarré ses activités en mars 2020.

« CIMAF Bobo-Dioulasso a une capacité de production de 600 000 tonnes par an. C’est la seconde usine de CIMAF après celle de Ouaga.  Et c’est aussi l’une des unités les plus performantes du pays », présente le Directeur commercial et marketing de CIMAF, Claude Kompaoré.

Saluant la venue du ministre, il estime qu’au-delà de CIMAF, cette visite constitue « un clin d’œil lancé à l’ensemble des acteurs des métiers de la construction ».

Et ce secteur qu’il qualifie d’indicateur stratégique du développement d’une nation mérite selon Claude Compaoré une « attention particulière de la part des autorités ». Lesquelles préoccupations se résument à la protection des industries de l’entrée frauduleuse de ciment d’autres pays ; la question sécuritaire et la gestion des surcapacités.

« Ça a été l’occasion pour nous d’égrainer un chapelet de préoccupations. Et monsieur le ministre est resté très attentif à ces doléances auxquelles il promet de faire quelque chose », se réjouit le Directeur commercial et marketing de CIMAF.

Le soutien des autorités

Pour le Ministre du développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des Petites et moyennes entreprises Abdoulaye Tall, les préoccupations de la cimenterie figurent en bonne place dans la stratégie de développement pensée par les nouvelles autorités qui veulent promouvoir l’employabilité des jeunes et renforcer la confiance des partenaires.

« Ce qui est important à souligner, c’est qu’à travers la production de 600 000 tonnes de ciment, ce sont des milliers de jeunes qui gagnent honnêtement leurs vies grâce aux capitaux des frères d’un pays ami. Ce sont donc des privés qui font entièrement confiance à notre pays et qui viennent investir des dizaines de milliards, pour créer de la richesse et payer des impôts », rappelle-t-il.

Aminata SANOU

Correspondante de Burkina 24 à Bobo-Dioulasso 

 


Partager