CONSOMMONS LOCAL : LE 5E BURKIN’DAAGA AU CŒUR D’UNE RENCONTRE D’ECHANGES
L’ASSOCIATION BURKINA WA-MEDO A ORGANISE, CE SAMEDI 17 SEPTEMBRE 2022, UNE RENCONTRE D’ECHANGES AVEC LES ACTEURS DU « CONSOMMONS LOCAL » A OUAGADOUGOU. CETTE RENCONTRE A POUR OBJECTIF DE PREPARER LA TENUE DE LA CINQUIEME EDITION DU BURKIN’DAAGA OU « LA FOIRE DU CONSOMMONS LOCAL ». CETTE RENCONTRE D’ECHANGES S’EST TENUE EN PRESENCE DU PARRAIN DE LA CINQUIEME EDITION DU BURKIN’DAAGA, EL ADJI MOUSSA NIKIEMA ET DU DR KARIM TOU QUI A LIVRE UNE COMMUNICATION SUR L’IMPORTANCE DU CONSOMMONS LOCAL.
La 5e édition du Burkin’Daaga va se tenir du 21 au 27 novembre 2022 sous le thème « crise économique et alimentaire : défis et opportunités pour une adhésion populaire au consommons local ».
En prélude à ce rendez-vous du consommons local, les acteurs se sont rencontrés et à en croire Hibrahim Ouédraogo, élu consulaire auprès de la chambre de commerce, président de l’Association Burkina Wa-Mêdo, ce fut une « rencontre d’information, de réseautage par rapport à l’organisation de la cinquième édition de la foire internationale du consommons local ».
Il a d’ores et déjà fait savoir que « la cinquième édition de la foire du consommons local comporte trois activités majeures contrairement aux éditions précédentes qui comportaient cinq activités ». « Cette année, nous avons diminué le champ à trois activités, à savoir, un atelier le 15 octobre, une exposition-vente du 21 au 27 novembre et le 17 décembre, une soirée gala pour la nuit des récompenses des producteurs et des entrepreneurs des produits locaux », a détaillé le président de Burkina Wa-Mêdo.
Pour El Adji Moussa Nikiéma, élu consulaire catégorie agroalimentaire à la Chambre de Commerce, parrain de cette cinquième édition, c’est un devoir d’accompagner le consommons local. Pour lui, particulièrement, c’est un devoir en tant qu’élu consulaire de la catégorie agroalimentaire d’accompagner Burkina Wa-Mêdo, vu la responsabilité de la transformation locale qu’il porte. Pour cette édition, il a promis peser de tout son poids pour que « les lignes bougent ».
Consommons ce que nous produisons, c’est ce que prône donc l’Association Burkina Wa-Mêdo. Un important combat aux yeux du Dr Karim Tou qui estime que consommer local est une nécessité existentielle pour le Burkina.
Il estime que l’on ne devrait même pas demander à un Africain ou un Burkinabè de consommer ce que son pays produit. Cela devrait être une évidence. Ce qui selon lui n’est malheureusement pas le cas. Il a prévenu pour terminer que « si nous ne consommons pas ce que nous produisons, nous sommes appelés à disparaître ».
Hamadou OUEDRAOGO
Burkina 24
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