Les candidats désirant prendre part aux élections consulaires de la Chambre des métiers de l’artisanat peuvent toujours s’inscrire. La date limite d’inscription est prolongée jusqu’au 12 mars 2021. L’information a été donnée ce vendredi 5 mars au cours d’une conférence de presse animée par la ministre déléguée chargée de l’artisanat, Anne Louise Go

Les élections consulaires de la Chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso (CMA-BF), prévues pour le 30 mai 2021, connaîtront trois principales innovations. D’abord, le fichier électoral sera constitué sur la base du registre des métiers de l’artisanat tenu par la CMA-BF. Ce qui signifie que seuls les artisans détenteurs d’une carte professionnelle d’artisans peuvent être électeurs ou éligibles au titre du collège des activités.

C’est ce qui justifie la décision de la ministre déléguée chargée de l’artisanat, Anne Louise Go, de prolonger la date limite d’inscription des artisans au registre des métiers, initialement fixée au 31 décembre 2020, au 12 mars 2021. Cette prolongation devrait permettre au plus grand nombre d’artisans de prendre part aux élections et ainsi assurer une meilleure représentativité des régions au sein de la CMA-BF.Ensuite, seules les organisations professionnelles d’artisans constituées par métier et corps de métier dans les huit branches d’activités et répertoriées au registre ouvert à la CMA-BF, peuvent faire acte de candidature.

La troisième innovation, selon la ministre Anne Louise Go, est que les élections consulaires vont permettre de mettre en place une Assemblée générale composée de 95 élus consulaires repartis sur l’ensemble du territoire national par branches d’activités ainsi que la mise en place des représentations consulaires régionales de la CMA-BF. Cela, pour être plus proche des acteurs à la base, contrairement aux sections territoriales lors des précédentes mandatures.

Anne Louise Go, ministre déléguée chargée de l’artisanat.

La CMA-BF, faut-il le souligner, est un établissement public de l’État à caractère professionnel, créé en 2007 pour jouer le rôle d’interface entre les artisans et les pouvoirs. L’institution est opérationnelle depuis 2011 suite à l’organisation des élections consulaires qui ont permis la mise en place d’instances dirigeantes dont les membres sont élus pour un mandat de cinq ans.

Les deux premières mandatures de 2011 et 2016 comptent, au nombre des acquis, l’ouverture du régistre des métiers et la délivrance de cartes professionnelles d’artisans, la mise en œuvre des opérations « 100 000 charrues » et « 50 000 tables-bancs » au profit respectivement des départements en charge de l’Agriculture et de l’Education nationale, ainsi que la réalisation de plus 2000 métiers à tisser dans le cadre de l’initiative « 5 000 métiers à tisser ».

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net


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