ENTREPRENEURIAT AU BURKINA : 109 JEUNES ET FEMMES REÇOIVENT DE L’APPUI POUR FORMALISER LEURS ENTREPRISES
CENT-NEUF JEUNES ET FEMMES ENTREPRENEURS, BENEFICIAIRES DES APPUIS DU PROJET COLIBRIS, ONT REÇU LEURS ATTESTATIONS DE FIN DE FORMATION ET DES DOCUMENTS DE FORMALISATION D’ENTREPRISE, CE VENDREDI 24 JUIN 2022, A LA MAISON DE L’ENTREPRISE DU BURKINA FASO (MEBF). DURANT UNE SEMAINE, CES JEUNES ET FEMMES ONT PARTICIPE A UNE SESSION DE FORMATION SUR L’INNOVATION ET LA CREATIVITE, LA CREATION ET LA GESTION D’ENTREPRISE AINSI QUE SUR LE CIVISME, ORGANISEE PAR LE PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR LE DEVELOPPEMENT (PNUD), A TRAVERS LE PROJET COLIBRIS, EN PARTENARIAT AVEC LA MEBF ET AVEC L’ACCOMPAGNEMENT DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI.
Ce vendredi 24 juin 2022, s’est tenue la cérémonie de clôture de formation en entreprenariat des jeunes et femmes entrepreneurs, marquée par la remise des attestations et des documents de formalisation d’entreprise. C’est dans le cadre du processus d’accompagnement technique de l’écosystème entrepreneuriale, un des objectifs du projet COLIBRIS, que le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a organisé cette semaine de formation au profit des auto-entrepreneurs du secteur informel, pour leur permettre de formaliser leurs entreprises. Les participants ont été instruits sur les thèmes « Innovation et créativité, création et gestion d’entreprise » et « Civisme, citoyenneté et mécanisme de protection sociale ».
« C’est pour prendre en compte les entreprenants qui sont déjà sur le marché du travail et qui exercent dans le secteur informel, qu’a été initié le programme d’accompagnement à la formalisation d’entreprises à la Maison de l’entreprise du Burkina (MEBF) », a indiqué Mathieu Ciowéla, le représentant résident du PNUD. Il a rappelé que la démarche de formalisation implique un coût et des implications économiques et sociales que les acteurs du secteur informel ignorent. La MEBF, à travers le projet COLIBRIS, s’est donné pour mission de les faire connaître et surtout d’aider les entrepreneurs informels à s’aligner sur la législation au Burkina Faso.
« La majorité des auto-entrepreneurs ignorent les avantages qu’offre le statut d’entreprise formalisée », a déploré M. Ciowéla. Il a salué l’option des bénéficiaires de la formation de formaliser leurs entreprises qui, pour lui, témoigne de leur désir de contribuer au développement du pays dans la légalité, au-delà de leurs propres intérêts.
Quant aux bénéficiaires des appuis du projet COLIBRIS, ils ont tout d’abord traduit leur sincère reconnaissance aux organisateurs de la formation pour l’opportunité à eux offerte, avant de leur promettre d’être des « entrepreneurs modèles ». « Nos entreprises iront de l’avant si nous appliquons ce que nous avons appris à cette formation », espère la représentante des bénéficiaires, Hourkiaratou Traoré. Certains d’entre eux avaient le désir de formaliser leurs entreprises, mais se trouvaient dans l’impossibilité de le faire.
Yvette Hien (stagiaire)
Lefaso.net
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