FINANCE ISLAMIQUE AU BURKINA FASO : DES ACTEURS RENFORCENT LEURS CAPACITÉS
L’INSTITUT D’ENSEIGNEMENT ET D’EDUCATION AVEC LE CONCOURS DE L’INSTITUT AFRICAIN DE FINANCE ISLAMIQUE ET DE GESTION (IAFIG) A INITIE UNE CONFERENCE DANS LE CADRE DE SA JOURNEE DE RENFORCEMENT DE CAPACITES LE DIMANCHE 18 DECEMBRE 2022. CETTE CONFERENCE VISE A RENFORCER LES CONNAISSANCES DES MEMBRES SUR LES PRINCIPES DE LA « FINANCE ISLAMIQUE ».
Dans l’optique de mieux cerner les rouages de l’économie, selon les principes de l’islam, « il était très important qu’en dehors de l’apprentissage du culte qu’ils (les membres, Ndlr) puissent être initiés sur d’autres éléments qui entrent notamment sur l’économie, la finance, parce qu’on n’est pas musulman seulement à la mosquée, on doit être musulman dans son lieu de commerce », a laissé entendre Dr Han Madou Ilboudo, enseignant chercheur à l’Université Ouaga 1, communicateur du jour.
D’ailleurs, le communicateur a fait mention de l’importance de l’organisation d’une telle conférence car, dit-t-il, « elle va permettre de leur expliquer ce qui est autorisé ou non pour le musulman en matière de transaction commerciale et financière de façon globale ».
Pour Dr Ilboudo, en s’appuyant sur les principes de l’islam, la recherche de la richesse n’est pas interdite, car cela permet au croyant de mieux pratiquer sa foi mais il a tout de même fait remarquer que cette quête de richesse doit être licite.
En effet, « la finance islamique est un système de finance inclusive qui à travers ses principes et valeurs privilégie l’accès au financement », a-t-il martelé. Principe qui selon lui ne doit pas s’orienter en dehors de l’équité, la solidarité, l’égalité, la justice. C’est pourquoi il a évoqué le caractère participatif de la finance islamique. « C’est un financement participatif, en ce sens qu’elle rentre en droite ligne pour l’amélioration des conditions de vies des plus démunies ».
Malgré le stade encore embryonnaire de la finance islamique au Burkina Faso et dans certains pays de la sous-région, elle se présente, en outre, comme étant une véritable solution pour l’économie nationale et sous régionale, selon Dr Ilboudo, « même si la finance islamique n’est pas la chose des musulmans uniquement ».
À ce titre, face à la santé économique fragile des États, Dr Han Madou Ilboudo, a préconisé aux autorités politiques de se pencher sur le mécanisme de la finance islamique afin d’amorcer le salut économique et social. « C’est un système de finance de promotion de l’inclusion financière qui a déjà fait ses preuves dans certains pays comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire », a-t-il soutenu.
Djemal Saddam El Abdallah SIBA (Stagiaire)
Burkina 24
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