L’ASSEMBLEE LEGISLATIVE DE TRANSITION (ALT) A TENU UNE SEANCE PLENIERE, CE LUNDI 13 JUIN 2022. DE CETTE RENCONTRE, IL ETAIT QUESTION D’ADOPTION DE LA LOI PORTANT ACTIVITES D’AFFACTURAGE, NOTAMMENT LA GESTION DES COMPTES FINANCIERS AU BURKINA FASO.

L’affacturage, appelé couramment factoring, est une technique de gestion financière qui consiste, pour une entreprise, à confier, dans le cadre d’un contrat, la gestion de ses créances clients à une société financière appelée affactureur ou factor.

En d’autres termes, « c’est une technique de gestion financière qui met en jeu des entreprises, ça peut être une petite et moyenne entreprise en générale, qui confie dans le cas d’un contrat ses créances, c’est-à-dire ce que d’autres entreprises lui doivent en terme de prestation, en terme de ressources financières. 

Donc, elle confie la gestion de ses créances à une société financière, qui peut être une banque ou bien une institution de microfinances. Cette société financière remet les ressources correspondantes ou des ressources à l’entreprise, et donc c’est elle qui va recouvrer ses créances. 

C’est une technique qui permet le financement des entreprises en l’occurrence les petites et moyennes entreprises », détaille  Seglaro Abel Somé, ministre de l’Économie, des Finances et de la Prospective.

Les entreprises ont un gros problème de financement, et, l’adoption de la loi portant activités d’affacturage, se veut une solution à cette problématique. « Tout le monde indique les difficultés que les entreprises ont à aller trouver des ressources financières au niveau des banques, c’est-à-dire que le crédit bancaire classique n’est pas facile à avoir, à la mesure où les conditions ne sont pas toujours à la portée des petites et moyennes entreprises. 

« Ce n’est pas un contexte qui est étranger au Burkina Faso. Les décisions qui ont été prises au niveau de l’UEMOA ont engagé également le Burkina Faso. Donc, c’est la conférence des chefs d’État, comme ça été précisé en fin 2020, qui a invité donc tous les États à l’internaliser. Il s’agit d’une décision à laquelle le Burkina Faso a participé, et donc conformément à cette décision, le Burkina Faso veut sa part d’internalisation… Il parait logique que nous appliquions cette décision. 

 

2e considération, dans la mesure où nous considérons que l’adoption de cette loi donne plus de possibilité aux petites et moyennes entreprises en termes de financement, donc c’est une bonne chose qui permet de développer l’activité des petites et moyennes entreprises. Plutôt nous l’adoptons, mieux c’est pour les PME ».

Sié Frédéric KAMBOU

Burkina 24


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