L’Organisation pour le renforcement des capacités de développement (ORCADE) en partenariat avec l’ONG Diakonia tiennent un atelier de 72 heures de présentation de rapports d’informations et d’analyses. L’ouverture de cet atelier a eu lieu le mardi 13 octobre 2020. Trois rapports seront sur la table de discussion durant cette rencontre à Ouagadougou.

Le secteur minier burkinabè se développe de plus en plus avec l’ouverture de nouveaux projets miniers industriels. Actuellement le pays compte 16 mines en exploitation dont une de zinc. Le reste est consacré à l’exploitation aurifère. Face à cette activité minière intense, les attentes sur la contribution de l’exploitation des ressources minières deviennent fortes du point de vue des organisations de la société civile, des élus locaux et des citoyens à la base.

Au cours de ces 72 heures de rencontre organisées par l’Organisation pour le renforcement des capacités de développement (ORCADE), trois rapports seront analysés selon le directeur des programmes de l’organisation, Jonas Hien.

Ce sera, d’abord, la loi sur la commercialisation de l’or et des autres substances précieuses. A ce niveau, les participants vont faire connaître la loi qui encadre la commercialisation de l’or et des autres substances précieuses, ses forces et ses insuffisances. Le débat autour de cette loi va ainsi participer à sa vulgarisation.

 

Pour Nadine Koné, Directrice pays de l’ONG Diakonia (milieu) la culture démocratique, le suivie citoyen à l’action publique constituent le créneau de l’ONG Diakonia

Ensuite, les débats porteront sur le rapport en lien avec les conventions minières. Là, il s’agira aussi de dévoiler les conventions minières, ses forces et faiblesses éventuelles et sa pertinence dans la réglementation minière du Burkina Faso.

Enfin, le dernier rapport a trait aux permis de recherches minières. Pour ce rapport, le travail va consister à connaître les activités, mettre à nu le processus d’octroi d’un permis de recherche à une personne physique ou morale. Par ailleurs, la fiscalité qui est appliquée aux permis de recherche sera passée au crible par les participants.

Pour Jonas Hien, « les différents rapports produits nous serviront de supports d’information et de discussion afin de favoriser l’indispensable participation citoyenne à la gouvernance d’un secteur stratégique comme le secteur minier au plan économique, social et environnemental ».

Rappelons que ORCADE a été financé par l’ONG Diakonia, avec l’appui de la coopération suisse, pour appuyer le projet. Par cette rencontre, ORCADE compte ainsi promouvoir le suivi citoyen de l’action publique. Un objectif qui est soutenu par la Directrice pays de l’ONG Diakonia, Nadine Koné, pour qui la culture démocratique, le suivi citoyen, la participation active des femmes, des hommes et des jeunes à l’action publique constituent le créneau de l’ONG Diakonia.

A écouter Nadine Koné, les rapports qui sont produits par ORCADE vont permettre de mettre à la disposition de tous les acteurs intéressés, l’information pertinente pour un suivi effectif dans le secteur de la gouvernance minière.

Ensuite, les débats porteront sur le rapport en lien avec les conventions minières. Là, il s’agira aussi de dévoiler les conventions minières, ses forces et faiblesses éventuelles et sa pertinence dans la réglementation minière du Burkina Faso.

Enfin, le dernier rapport a trait aux permis de recherches minières. Pour ce rapport, le travail va consister à connaître les activités, mettre à nu le processus d’octroi d’un permis de recherche à une personne physique ou morale. Par ailleurs, la fiscalité qui est appliquée aux permis de recherche sera passée au crible par les participants.

Pour Jonas Hien, « les différents rapports produits nous serviront de supports d’information et de discussion afin de favoriser l’indispensable participation citoyenne à la gouvernance d’un secteur stratégique comme le secteur minier au plan économique, social et environnemental ».

 

Mariam NIGNAN (Stagiaire)

Burkina 24

 

14/10/2020


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