La cérémonie d’ouverture de l’atelier de formation sur le droit et l’utilisation de la technologie en Afrique de l’Ouest s’est tenue, ce vendredi 1er avril 2022 à Ouagadougou. Elle a été présidée par Charles Eugène Nabollé, représentant le ministre de l’industrie du commerce et de l’artisanat, en présence de Jonathan Osei Owusu, directeur général de la fondation POS.

 

Une vue des participants

Ouagadougou abrite un atelier de travail pour discuter de la promotion du commerce transfrontalier à petite échelle, l’Etat de droit et l’introduction de la technologie dans six pays de l’Afrique de l’Ouest : le Benin, le Togo, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Nigeria et le Burkina Faso. Les échanges vont s’articuler autour du thème suivant : « Le commerce transfrontalier à petite échelle et l’Etat de droit ; les défis et les perspectives de la consolidation des efforts pour la promotion du libre-échange en Afrique de l’Ouest, cas de six pays ».

Charles Eugène Nabollé, représentant du ministre de l’industrie du commerce et de l’artisanat

Le secteur économique est le moteur de développement des Etats. Cet avis est partagé par le représentant du ministre, Charles Eugène Nabollé, qui a soutenu que « l’essor de nos Etats passe nécessairement par le commerce. Et le gouvernement burkinabè, assure-t-il, met tout en œuvre pour protéger ce secteur ». Cet atelier va permettre aux participants des six pays de recenser les véritables problèmes du trafic transfrontalier, de les analyser et de proposer enfin des pistes de solutions pour une économie plus prospère au service des Etats et des peuples.

Jonathan Osei Owusu, directeur général de la fondation P.O.S

« Présentement ce dont nous avons besoin, c’est l’émancipation de l’Afrique à travers le secteur privé du commerce. Que personne ne nous trompe en nous faisant savoir que les Africains sont paresseux. Nous avons juste besoin d’un système de digitalisation du commerce pour faciliter la libre circulation des personnes et des biens dans les différentes zones. Pour ce faire, nous demandons l’accompagnement du gouvernement de ces pays membres pour avoir un système uni d’affaires », a déclaré Jonathan Osei Owusu, directeur général de la fondation P.O.S,
Puis, il a justifié que le choix des six Etats s’explique par le fait que les échanges commerciaux sont plus développés entre les commerçants desdits pays. « Une fois que des résultats sont probants dans ces six pays, le fondateur promet d’élargir le système sur d’autres contrées », dit-il.

Yacouba Sawadogo, chef de service de la promotion des échanges commerciaux

Yacouba Sawadogo, chef de service de la promotion des échanges commerciaux au niveau du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat a pour sa part rappelé les contraintes liées aux trafics transfrontaliers. Il s’agit essentiellement des tracasseries routières (douane, police, gendarmerie) ; la crise sécuritaire et sanitaire, etc. Ce qui constitue un énorme manque à gagner non seulement pour les Etats mais aussi pour les populations. C’est pourquoi, estime-t-il cette formation sur l’introduction de la digitalisation du commerce va permettre de booster l’économie de nos Etats pour le bonheur des populations.

Dofinitta Augustin Khan


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